19 février 2010
5
19
/02
/février
/2010
21:27
Alain Robbe Grillet
Le 10 février, l'installation de l'artiste chinoise Ko Sui Lan , a été démontée quelques heures après son affichage sur la façade de l'École des beaux-arts de Paris.
Elle participait à SEVEN DAY WEEK END / WEEK END DE SEPT JOURS
Oeuvres des étudiants du programme de recherche La Seine, Beaux-arts de Paris, des étudiants de 3ème cycle du Royal College of Art, Londres, et de LASALLE College of the Arts, Singapour
L'artiste cherchait à "développer à la fois la question du travail et de la propagande, dans un esprit universel " !
Travailler, gagner, moins, plus.
photo Rue89
Ko Sui Lan a déclaré:
" Je trouve dur de découvrir que cette forme de censure brutale puisse se produire en France. Il n'y a même pas de place pour la discussion, tout se passe dans mon dos et celui de la commissaire. Encore plus dur que cela se produise dans la plus ancienne école d'art française, où l'on est supposé encourager l'expression la plus libre des artistes ."
Le directeur des Beaux Arts et son entourage aveuglés, ont confondu art, bon sens populaire et propagande électoraliste et y voient un crime de lèse-majesté, un blasphème contre le guide suprème et sa bonne parole et censurent au motif "qu’elle ( l'oeuvre) portait atteinte à la neutralité de l’établissement".
Les réformes seraient-elles de nous ramener au temps de la propagande politique et de la censure !
Pauvre France tu n'aurais même plus d'humour !
C'est même vrai qu'on recherche ton identité !
Un comble, il a fallu faire intervenir le Ministre de la culture pour faire rétablir les bannières !
Et si les quatre mots avaient été : toi pauvre con'casse ?
visitez le site de Ko Sui Lan